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De l’urgence d’investir dans la sécurité et la résilience logistique de l’Arctique canadien.
Lettre ouverte par M. Daniel Dagenais, Président et chef de la direction, Groupe NEAS, M. David Rivest, Président-directeur général, Desgagnés Transarctik inc., M. Saul Polo, Directeur général, Armateurs du Saint-Laurent
L’évolution des besoins en approvisionnement des communautés nordiques, les activités liées à l’extraction des ressources naturelles, la présence croissante d’armateurs étrangers dont l’évaluation des risques liés au passage du Nord-Ouest peut différer, ainsi que les effets progressifs du recul de la banquise, soulignent la nécessité d’une révision stratégique de notre logistique maritime dans l’Arctique canadien. Confrontés à cette nouvelle réalité, les dirigeants des Armateurs du Saint-Laurent, du Groupe NEAS et de Desgagnés Transarctik, appellent les décideurs fédéraux et provinciaux à agir urgemment pour renforcer la sécurité, la résilience économique et le développement durable de l’Arctique canadien.
La sécurisation et la modernisation immédiate des corridors d’approvisionnement constitue un des besoins les plus pressants. Afin de garantir la fiabilité des escales et de diminuer les risques liés à la navigation en eaux arctiques, il est nécessaire d’investir rapidement dans des technologies innovantes tels que les données et prévisions environnementales, les données et prévisions des glaces, une bathymétrie à haute résolution et les infrastructures. En plus de renforcer la prévisibilité et la sécurité des opérations, ces investissements ouvrent de nouvelles perspectives économiques en augmentant la productivité et diminuant les émissions de carburant.
Notre souveraineté passe également par un meilleur soutien au développement local, permettant d’assurer la « logistique du quotidien » : sans chaînes d’approvisionnement robustes, il n’est pas possible d’assurer la sécurité, ni de livrer les biens essentiels attendus par la population et les entreprises de la région. Investir dans le logement nordique et la formation locale, c’est permettre de livrer plus rapidement les bases de recherche et sauvetage, des soins de santé et des offres d’emploi structurantes pour nos jeunes.
Les défis environnementaux auxquels nous faisons face exigent des mesures concrètes : le renouvellement de la flotte vers des carburants propres, le contrôle des émissions, et la mise en place de protocoles concertés avec les communautés inuites pour la sécurité environnementale, notamment dans les zones d’opérations maritimes et portuaires prioritaires.
Face aux risques émergents — changements climatiques, imprévisibilité des glaces, l’intérêt grandissant pour l’utilisation du passage du Nord-Ouest et cybermenaces —, seule une coopération étroite entre armateurs, autorités publiques et assureurs permettra de rassurer les investisseurs et de garantir le développement durable du secteur. Nous demandons l’intégration rapide des projets d’infrastructures portuaires au programme des grands projets, la protection du cabotage arctique et la publication annuelle d’indicateurs logistiques ainsi que mesurer les impacts sociaux de nos opérations.
Notre appel est simple : l’Arctique revêt une importance économique et stratégique qui mérite mieux que des promesses. Il est temps d’investir dans des solutions concrètes et de placer la résilience maritime au cœur des politiques nationales. Ce n’est qu’en unissant nos forces que la sécurité, le développement et la prospérité de l’Arctique pourront devenir réalité.
Les principaux acteurs de la navigation dans l’Arctique canadien se sont réunis le 10 octobre dernier au Château Frontenac, à l’occasion d’un déjeuner-conférence portant sur la Navigation commerciale dans l’Arctique, en présence du député de Beauport-Limoilou, Steeve Lavoie, en représentation de l’honorable Joël Lightbound, ministre de la Transformation du gouvernement, des Travaux publics et de l’Approvisionnement, député de Louis-Hébert.
Rencontre au sommet des leaders de l’industrie des transports du Saint-Laurent et des Grands Lacs : une urgence d’agir pour défendre les intérêts du corridor
Montréal (Québec), le 2 octobre 2025 — Le corridor maritime Saint-Laurent–Grands Lacs est le poumon logistique et industriel de l’Amérique du Nord, reliant des centaines de millions de consommateurs, les pôles manufacturiers les plus dynamiques et les marchés internationaux. Véritable axe stratégique pour le commerce entre le Canada et les États-Unis, il est essentiel pour la sécurité économique et la résilience de notre continent.
C’est dans ce contexte que près d’une centaine de leaders du corridor Saint-Laurent–Grands Lacs, incluant des PDG de ports, d’opérateurs de navires, de compagnies ferroviaires et de la Voie maritime du Saint-Laurent, ainsi que les trois co-présidents de l’événement, l’honorable Jean Charest, l’honorable Lisa Raitt et monsieur Adam Tindall-Schlicht, se sont réunis le lundi 29 septembre 2025 au port de Montréal. Leur objectif : tracer la voie pour renforcer ce corridor vital.
Les constats sont sans appel. Il est impératif :
d’investir dans les infrastructures ;
d’accélérer la transition énergétique ;
de préparer la main-d’œuvre de demain ;
et de consolider l’industrie maritime et navale.
Les leaders ont décidé d’unir leurs voix pour adresser un appel urgent aux gouvernements, exigeant :
d’assurer des investissements stratégiques
d’établir des cadres politiques et réglementaires flexibles, modernes et optimisés ;
de soutenir activement le développement de la main-d’œuvre ;
et de renforcer la gouvernance transfrontalière du corridor.
Pour formaliser ces demandes, une déclaration commune sera présentée lors du Sommet de la Conférence des gouverneurs et des premiers ministres des Grands Lacs et du Saint-Laurent, qui se tiendra à Québec du 4 au 6 octobre prochains.
« Lorsque les gouvernements pensent à l'industrie maritime, leur premier réflexe est de regarder vers l'ouest et le nord, mais il ne faut pas oublier que l'industrie du Saint-Laurent et des Grands Lacs est tout aussi essentielle à l'avenir de notre région et de l'Amérique du Nord. Ce sommet à Montréal a été extrêmement fructueux. Il nous a permis d'établir des priorités claires. Ces priorités nous permettront de parler d'une seule voix dans les années à venir pour faire avancer les priorités de l’industrie. La rencontre de lundi a également servi à réaffirmer notre engagement envers un accord commercial sans droits de douane entre le Canada, les États-Unis et le Mexique », affirme une coalition composée de la Société de développement économique du Saint-Laurent, de la Chambre de commerce maritime, du Conseil maritime de l’Ontario, des Armateurs du Saint-Laurent et de CargoM.
Comité organisateur de l’événement
Le comité organisateur est composé de la Société de développement économique du Saint-Laurent, de la Chambre de commerce maritime, du Conseil maritime de l’Ontario, des Armateurs du Saint-Laurent, de CargoM, du Port de Montréal et de la Corporation de Gestion de la Voie maritime du Saint-Laurent.
Contact pour les médias
Valérie Glazer
Membre organisateur de la Table ronde des leaders du Saint-Laurent et des Grands Lacs
vglazer@seaway.ca
Les Armateurs du Saint-Laurent félicitent les ministres responsables de dossiers stratégiques pour l’industrie maritime
Québec, le 10 septembre 2025 – À la suite du remaniement ministériel annoncé aujourd’hui par le premier ministre François Legault, les Armateurs du Saint-Laurent tiennent à féliciter les ministres qui auront sous leur responsabilité des dossiers essentiels pour l’avenir du Saint-Laurent et de l’industrie maritime.
Nous adressons nos félicitations et nos vœux de succès à :
M. Jonatan Julien, nommé ministre des Transports et de la Mobilité durable, dont le mandat sera déterminant pour la fluidité des corridors logistiques et la compétitivité de la chaîne de transport maritime.
M. Bernard Drainville, nommé ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, et ministre responsable de la Stratégie maritime, pour la mise en œuvre d’initiatives conciliant développement maritime et durabilité environnementale.
M. Éric Girard, qui conserve le ministère des Finances et se voit confier le Développement économique régional, un portefeuille clé pour assurer la vitalité économique du Québec et soutenir la croissance du secteur maritime.
Mme Christine Fréchette, qui demeure ministre de l’Économie et de l’Énergie, pour son rôle central dans le soutien à l’innovation et à la compétitivité des entreprises du secteur.
Les Armateurs du Saint-Laurent réitèrent leur collaboration avec ces ministres afin de poursuivre le développement harmonieux et durable de l’industrie maritime, moteur économique et environnemental essentiel pour le Québec.
Nous demeurerons attentifs aux orientations qui seront précisées lors du discours du Trône du 30 septembre prochain et nous continuerons à représenter la voix du Saint-Laurent. Nous avons bien hâte d’entamer les prochaines conversations avec eux.
À propos des Armateurs du Saint-Laurent
Les Armateurs du Saint-Laurent (ASL) représentent les compagnies de navigation qui assurent le transport maritime de marchandises et de passagers sur le fleuve et la voie maritime du Saint-Laurent. Leur mission est de promouvoir le développement durable, sécuritaire et compétitif du transport maritime, un secteur stratégique pour l’économie québécoise et canadienne.
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Bâtir l’économie la plus forte du G7 nécessite le soutien de l’ASF
Premier ministre Carney
Ministre Freeland, Ministre des Transports et du Commerce intérieur ;
Ministre Anandasangaree, Ministre de la Sécurité publique;
Député Dan Albas;
Député Claude Debellefeuille;
Secrétaire parlementaire Mike Kelloway.
Madame, Messieurs les Ministres,
En tant que coalition d’intervenants de l’industrie maritime, nous vous écrivons pour exprimer notre ferme appui à la récente lettre de l’Initiative des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent concernant la prestation des services de dédouanement de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) dans la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent (GLSL), qui sont emblématiques de préoccupations nationales.Nous saluons l’engagement renouvelé du gouvernement fédéral à élargir et à diversifier le commerce mondial du Canada.
Cela nécessite une nouvelle approche en matière d’infrastructures commerciales, ainsi que la reconnaissance du double mandat de l’ASFC et de son rôle essentiel dans la construction d’une économie nationale plus résiliente, diversifiée et inclusive. L’ASFC a la responsabilité cruciale d’assurer l’intégrité des frontières du Canada, en protégeant la sécurité des Canadiens et de nos partenaires commerciaux. Le rôle de l’agence dans la facilitation du commerce est tout aussi important, car il est essentiel pour libérer le plein potentiel économique du Canada, en particulier dans le contexte de l’instabilité mondiale et de l’évolution des chaînes d’approvisionnement.
Pourtant, la capacité de dédouanement limitée et autres services dans les ports le long du fleuve Saint-Laurent, des Grands Lacs et d’autres régions mal desservies constituent des obstacles à la croissance et à la compétitivité. Une plus grande utilisation du transport maritime pourrait également réduire la congestion ferroviaire et routière ainsi que les émissions de carbone, puisque les navires émettent environ 80 à 90 % moins de CO₂ par tonne-kilomètre que les poids lourds.L’engagement de la plateforme libérale à augmenter les ressources de l’ASFC représente une occasion opportune de combler cette lacune, mais une focalisation unique sur la sécurité frontalière risque de négliger la capacité de l’ASFC à soutenir de nouvelles occasions commerciales. C’est pourquoi nous appuyons l’appel de l’Initiative des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent visant à garantir que l’ASFC dispose des ressources et des pouvoirs nécessaires non seulement pour sécuriser les frontières, mais aussi pour faciliter le commerce. En répondant plus agilement aux nouvelles occasions commerciales, le Canada peut réduire les délais de traitement commercial, attirer les investissements internationaux et renforcer les corridors commerciaux.
Ce n’est pas seulement une question d’efficacité économique; c’est une question de résilience nationale.Doter l’ASFC de ressources suffisantes pour soutenir l’expansion des services et de la capacité de dédouanement sur les sites nouveaux et existants s’aligne directement sur les objectifs d’une économie « forte pour le Canada ». Cela favorise la fluidité interprovinciale et facilite la diversification du commerce avec les marchés du monde entier. Cela garantit également que l’ASFC est habilitée à remplir ses deux rôles : l’application de la loi et la facilitation du commerce.Nous soutenons fermement l’investissement fédéral dans des ressources supplémentaires pour l’ASFC. Bien que la sécurité frontalière soit essentielle, ces ressources devraient également reconnaître le rôle transformateur des ports maritimes et intérieurs dans la croissance et la diversification du commerce mondial du Canada.
La construction d’un Canada plus connecté et compétitif en dépend. Notre coalition est prête à vous rencontrer pour explorer les moyens de faire avancer cet effort et de contribuer à ce que les infrastructures commerciales du Canada reflètent la force et la diversité de ses régions.Respectueusement,La Coalition des intervenants maritimes
Saul Polo
Executive Director, Saint-Lawrence Ship Operators / Directeur Général, Armateurs du Saint-Laurent
Maguessa Morel-Laforce
Executive Director, Ontario Marine Counil / Directeur Général, Conseil maritime de l’Ontario
Mathieu St-Pierre
Chairman and Chief Executive Officer / Président-directeur général, SODES
Wes Newton
Chair, Chamber of Marine Commerce / Président de la Chambre de commerce maritime
Daniel-Robert Gooch
President and CEO, Association of Canadian Port Authorities / Président et chef de la direction, Association des administrations portuaires canadiennes
Chris Hall
CEO, Shipping Federation of Canada / PDG, Fédération maritime du Canada
Les Armateurs du Saint-Laurent appellent le gouvernement du Canada à agir face aux nouveaux obstacles au commerce maritime imposés par l’administration Trump
Québec, le 10 avril 2025 – Les Armateurs du Saint-Laurent (ASL) expriment leur profonde inquiétude à la suite de l’ordre exécutif signé hier par le président Donald J. Trump, intitulé « Restoring America’s Maritime Dominance ». Cet ordre menace directement la viabilité du commerce maritime régional entre le Canada et les États-Unis, en imposant potentiellement des frais punitifs sur des navires essentiels aux chaînes logistiques nord-américaines.
« C’est pire que les tarifs: ces nouvelles mesures pourraient faire grimper les coûts de transport de 300 à 1000 %, rendant le commerce régional non compétitif et menaçant des milliers d’emplois des deux côtés de la frontière, déclare Guillaum Dubreuil, président du conseil d’administration d’ASL. C’est une attaque frontale qui va mener à des pertes d'emplois et des prix plus élevés pour des biens des deux côtés de la frontière. »
Les nouveaux frais portuaires considérés, ciblent l’industrie maritime chinoise en imposant des tarifs à tout navire construit en Chine accostant dans un port américain. Or, près de 45 % de la flotte marchande canadienne a été construite en Chine à une époque où cela représentait la seule option économiquement viable. Ces navires sont aujourd’hui essentiels au transport de vrac, de matériaux de construction, de sel de déglaçage, de céréales et de biens industriels à travers le Saint-Laurent, les Grands Lacs et la côte Atlantique.
En visant indistinctement tous les navires construits en Chine — même ceux opérant exclusivement dans un rayon de quelques centaines de milles nautiques, dans le cadre d’un commerce régional vital — l’ordre risque de pénaliser les alliés plutôt que les concurrents.
ASL lance un appel à l'action urgent pour protéger le commerce régional et demande au gouvernement du Canada d’agir immédiatement et fermement pour exiger une exemption formelle pour tous les navires opérant à l’intérieur d’un rayon de 2000 milles nautiques, comme proposé dans les représentations officielles déposées par ASL auprès du USTR .
« En pleine saison de transport, cette mesure pourrait ralentir les approvisionnements en matériaux essentiels et augmenter les coûts pour les consommateurs et les industries. Comme lors de la grève de la Voie maritime, ce sont les citoyens qui risquent d’en ressentir les effets les plus concrets », indique Saul Polo, directeur général des ASL.
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À propos des Armateurs du Saint-Laurent
Les Armateurs du Saint-Laurent représentent plus de 130 navires canadiens qui opèrent sur le Saint-Laurent, les Grands Lacs, l’Atlantique et l’Arctique. Ensemble, ils facilitent plus de 120 milliards USD de commerce annuel et soutiennent des milliers d’emplois dans les deux pays. Le transport maritime régional est un pilier discret, mais crucial, de l’économie nord-américaine.
Personne-ressource :
Saul Polo
Directeur général
Armateurs du Saint-Laurent
saul.polo@asl-sls.org
418 648-4378
www.armateurs-du-st-laurent.org
Amélioration de la sécurité frontalière et facilitation des échanges commerciaux : Une opportunité critique pour le Canada
Monsieur le Ministre McGuinty,
La sécurité des frontières et l’infrastructure commerciale du Canada sont confrontées à des défis urgents. À l’heure actuelle, l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) n’exploite que cinq installations d’examen des conteneurs maritimes au Canada : Halifax, Saint John, Montréal, Prince Rupert et Vancouver. Cela crée des tensions aux points d’entrée et des pressions sur les relations commerciales, surtout si l’on considère que la plupart des provinces et certains des principaux centres commerciaux le long des Grands Lacs et du St-Laurent, incluant la région du Grand Toronto, ne disposent pas de telles installations.
La sécurité et le commerce sont tout aussi essentiels à la prospérité du Canada. Le maintien de la sécurité des frontières ne doit pas compromettre l’efficacité et la résilience des chaînes d’approvisionnement. L’ASFC a l’occasion de moderniser ses opérations pour les adapter à la réalité opérationnelle d’aujourd’hui. Même si elle s’est traditionnellement concentrée sur la sécurité, l’ASFC doit désormais également donner la priorité à la facilitation des échanges. Les deux objectifs peuvent et doivent coexister.
Ce changement est essentiel alors que les Canadiens sont aux prises avec l’inflation et l’incertitude économique. Les entreprises et les dirigeants du secteur des transports ont proposé plusieurs solutions pratiques et prêtes à l’emploi, notamment des terminaux intérieurs pour augmenter et alléger la pression sur les premiers ports d’arrivée. L’ASFC a résisté à l’avancement des priorités commerciales dans le passé, mais il est maintenant temps de changer. Un mandat clair et une action décisive sont nécessaires pour mettre en oeuvre ces propositions avant-gardistes.
D’autres agences gouvernementales ont montré comment concilier sécurité et efficacité. Le Fonds national pour les corridors commerciaux et le Fonds pour les corridors verts de transport maritime de Transports Canada renforcent les chaînes d’approvisionnement tout en faisant progresser la durabilité. Le nouveau Bureau national de la chaîne d’approvisionnement reflète l’engagement du gouvernement en faveur de solutions coordonnées. L’ASFC doit participer à cet effort en tant que partenaire clé, sécurisant les frontières tout en rationalisant le commerce.
Les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis dépendent de frontières efficaces. La région des Grands Lacs et du Saint-Laurent représente à elle seule plus de 50 % du commerce bilatéral et affiche un PIB combiné de 6 000 milliards de dollars américains. Des frontières sûres et fonctionnelles dans cette région stimulent la croissance économique des deux pays.
Le leadership de l’ASFC est essentiel. Nous exhortons l’Agence à saisir cette occasion pour améliorer les opérations frontalières, protéger la sécurité et faciliter le commerce. Les entreprises canadiennes et les partenaires de la chaîne d’approvisionnement sont prêts à collaborer pour bâtir des réseaux commerciaux résilients et durables.
Sincèrement,
Chris Hall
Président Directeur-Général
Fédération maritime du Canada
Bruce Burrows
Président Directeur-Général
Chambre de commerce maritime
Maguessa Morel-Laforce
Directeur Général
Conseil maritime de l’Ontario
Saul Polo
Directeur Général
Armateurs du Saint-Laurent
Mathieu St-Pierre
Président-directeur général
Société de développement économique du Saint-Laurent
CC : Député Matt Jeneroux, Député Ryan Williams, Député Phil Lawrence, Députée Claude DeBellefeuille et Député Xavier Barsalou-Duval
Les Armateurs du St-Laurent (ASL) applaudit la décision de FMC et compte sur TC pour prendre la prochaine décision
Lundi, la Commission maritime fédérale des États-Unis (FMC), a mis fin à son enquête sur les possibles barrières commerciales causées par la réglementation canadienne sur les eaux de ballast sans imposer de tarifs ni d'autres mesures punitives aux armateurs canadiens et québécois, un résultat bienvenu dans un processus complexe.
ASL a défendu activement ce résultat précis pour ses membres et félicite la FMC d’avoir traversé une situation compliquée et d’être parvenu au seul résultat logique.
Cependant, le processus n’est que reporté, car des exemptions temporaires ont été accordées aux transporteurs américains. "D'ici 24 mois, nous serons de retour au même endroit à moins que Transports Canada ne mette en place des solutions durables et équitables", a déclaré Saul Polo, directeur général de ASL.
Ce résultat souligne la nécessité que les gouvernements appliquent des approches harmonisées pour protéger les normes commerciales et environnementales dans les Grands Lacs. ASL et FMC soulignent le potentiel d’impacts négatifs lorsque les mesures réglementaires sur les transporteurs et le commerce à travers les Grands Lacs ne sont pas alignées. La balle est maintenant dans le camp de Transports Canada.
« Nous avons dit dès le premier jour, et nous le répétons aujourd'hui, que la réglementation sur les eaux de ballast de Transports Canada est imparfaite et crée un déséquilibre commercial entre nos deux nations sur les Grands Lacs. La FMC vient de donner à TC une occasion en or de redresser la situation avant que les exemptions temporaires n’arrivent à échéance. " a poursuivi M. Polo.
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"Le transport maritime, un service essentiel" un texte de Saul Polo à lire dans La Presse
Les Armateurs du Saint-Laurent ont publié dans La Presse une lettre d’opinion portant sur la situation dans les ports du Canada.
Le transport maritime, un service essentiel
C’est un scénario prévisible. Lorsque les négociations entourant les renouvellements des conventions collectives des débardeurs achoppent, toute l’économie canadienne est prise en otage.
Le conflit de travail au port de Montréal, qui a forcé le gouvernement fédéral à imposer un arbitrage exécutoire, n’est pas un cas isolé. D’autres arrêts de travail sont survenus dans les ports de Vancouver et de Prince Rupert.
Au lieu d’être à la remorque des évènements, le gouvernement du Canada devrait mettre fin à cette faiblesse récurrente dans la chaine logistique une fois pour toutes. Le transport maritime est un service essentiel ; que la loi soit modifiée pour le désigner ainsi.
Au Québec seulement, les transbordements dans les ports représentent environ 156 millions de tonnes de marchandises chaque année.
Environ 80 % des biens consommés par les Canadiens arrivent ici par navire. Imaginez combien d’entreprises feraient faillite s’il leur était impossible d’expédier leurs produits par bateau !
Le Canada est un pays exportateur. Sans transport maritime, le gagne-pain de millions de Canadiens est menacé. Malgré cet état de fait évident, les débardeurs ne sont pas considérés comme des travailleurs essentiels par le projet de loi C-58, Projet de loi visant à interdire le recours aux travailleurs de remplacement.
Le rôle stratégique du transport maritime
Le gouvernement fédéral doit corriger cette lacune immédiatement. De plus, nous l’invitons à réfléchir de manière plus large au rôle stratégique du transport maritime dans l’économie québécoise et canadienne pour répondre aux défis du commerce moderne.
Le transport maritime est de loin le moyen le plus vert de transporter des marchandises. Transporter une tonne de biens par bateau émet 11,9 grammes de CO2 par kilomètre, contre 14,2 grammes pour une tonne transportée par rail et 75,5 grammes pour une tonne transportée par camion.
Le Québec jouit d’une position géographique exceptionnelle en tant que porte d’entrée de la voie maritime du Saint-Laurent. Montréal est une plaque tournante capable de desservir non seulement le marché canadien, mais aussi de rediriger les flux de marchandises partout dans le Nord-Est américain grâce à un réseau ferroviaire et routier bien intégré.
Cet avantage stratégique énorme est actuellement fragilisé, voire même paralysé, par les décisions d’un petit nombre de travailleurs. Nous reconnaissons le droit à une négociation juste et équitable des travailleurs, mais certes pas au détriment d’une population et de son économie. Laisser cette incohérence persister serait irresponsable. Nous comptons sur le gouvernement du Canada pour prendre les mesures qui s’imposent.
Mémoire pré-budgétaire en prévision du budget fédéral 2025
Les Armateurs du Saint-Laurent (ASL) ont eu le plaisir de soumettre au Comité permanent des finances de la Chambre des communes, au nom de leurs membres, des recommandations pour le prochain budget fédéral.
Les recommandations d’ASL portent sur quatre enjeux clés pour l’industrie :
la modernisation des chantiers de réparation et de construction navale
la protection de l'environnement
la pénurie de main-d'œuvre
le pilotage.
ASL continue de s'engager auprès du gouvernement sur ces défis importants afin d'assurer le succès de ses membres et la croissance du secteur du transport maritime.
Pour en savoir davantage sur les recommandations d’ASL, consultez le mémoire pré-budgétaire soumis au Comité fédéral des finances
Armateurs du Saint-Laurent appelle à une résolution face à l'annonce de grève au Port de Montréal
Communiqué de Presse
Pour diffusion immédiate
Le 27 septembre 2024
Armateurs du Saint-Laurent appelle à une résolution face à l'annonce de grève au Port de Montréal
Montréal, QC – Armateurs du Saint-Laurent (ASL), représentant les armateurs domestiques opérant sur le fleuve Saint-Laurent, les Grands Lacs et dans l'Arctique canadien, exprime sa profonde inquiétude quant à la grève imminente annoncée par le Syndicat des débardeurs du Port de Montréal. La grève de trois jours, prévue du 30 septembre au 3 octobre, touchera les terminaux à conteneurs de Viau et Maisonneuve, menaçant de perturber significativement les opérations maritimes et les chaînes d'approvisionnement essentielles dont dépendent des millions de Canadiens.
Bien que nous reconnaissions le droit à la négociation collective et l'importance de discussions équitables entre les parties, ASL appelle l'Association des Employeurs Maritimes (AEM) et le syndicat à accorder la priorité à une résolution immédiate et durable afin d'éviter toute perturbation supplémentaire. Le Port de Montréal est une porte d'entrée cruciale pour les marchandises, avec plus de 80 % des produits de consommation courante transitant via la voix maritime du St-Laurent. Toute interruption prolongée pourrait avoir des répercussions sur l'ensemble du pays, affectant gravement les entreprises, les communautés et les secteurs clés, notamment au Québec et dans les provinces de l'Atlantique.
Le directeur général d'ASL, Saul Polo, a souligné : « Le secteur du transport maritime est vital pour l'économie canadienne et sa chaîne d'approvisionnement. Nos membres sont extrêmement préoccupés par les conséquences que cette grève pourrait avoir sur le flux de marchandises. Nous exhortons vivement toutes les parties à engager un dialogue constructif afin de parvenir à un accord durable qui garantisse la continuité des services au port. »
Bien que d'autres terminaux du Port de Montréal resteront opérationnels durant la grève, la fermeture des terminaux de Viau et Maisonneuve créera néanmoins des défis logistiques considérables pour les armateurs, qui dépendent du mouvement efficace des marchandises à travers ces infrastructures clés. Tout retard supplémentaire pourrait également affecter des industries à travers divers secteurs, de la fabrication à l'agriculture, qui comptent sur le transport maritime pour maintenir leurs opérations.
ASL réaffirme son engagement à soutenir la croissance et la stabilité du secteur maritime au Canada, en travaillant étroitement avec les organismes gouvernementaux et les partenaires de l'industrie pour garantir que le transport maritime reste un pilier fiable et résilient de la chaîne d'approvisionnement nationale. Nous espérons vivement que les deux parties parviendront rapidement à une résolution qui minimisera les perturbations et garantira que le Port de Montréal continue de jouer son rôle de plaque tournante essentielle pour le commerce et les échanges.
Pour toute demande de renseignements, veuillez contacter :
Louis-Alexandre Lanthier
Téléphone : 343-575-0760
Courriel : louis-alexandre.lanthier@paainc.ca
À propos d’Armateurs du Saint-Laurent
Armateurs du Saint-Laurent (ASL) est une organisation à but non lucratif dédiée à la représentation et à la promotion des intérêts des armateurs domestiques, en soutenant leur croissance et en assurant le développement durable du transport maritime sur le fleuve Saint-Laurent. Avec plus de 130 navires battant pavillon canadien et des opérations sur le Saint-Laurent, les Grands Lacs, la côte atlantique et les régions arctiques, les membres d’ASL génèrent près de 27 000 emplois et jouent un rôle crucial dans l'économie canadienne.
Fin